Le Réseau Éducation Sans Frontières 31 [1] appelle à venir soutenir la famille ZAILEL
au Tribunal Administratif, 68, Rue Raymond IV, côté canal du midi
Jeudi 27 Septembre à 9 h 00
Madame ZAILEL et ses 4 enfants ( Abdelkader,18 ans, Hakim, 15 ans, Abdeljalid, 8 ans, et Karim, 5 ans, né en France ) vivent depuis un an dans l’angoisse d’une expulsion et font l’objet d’un harcèlement de la Préfecture, dont voici quelques exemples :
- Début Juillet 2006, cette famille, soutenue par RESF et la Cimade, reçoit le parrainage de Geneviève AZAM et dépose un dossier de demande de régularisation dans le cadre de la circulaire Sarkozy
- En Aôut 2006, Madame ZAILEL, qui élève seule ses enfants et croit répondre à l’ensemble des critères, est déboutée de sa demande, et est sommée de quitter le territoire français. Le Tribunal Administratif cassera, fin aôut, cette décision, en invoquant un vice de forme.
- En Octobre 2006, les services de l’Etat mettent fin au financement des hébergements en hôtel. La famille ZAILEL se retrouve à la rue : la mobilisation citoyenne et l’intervention d’élus permettront le relogement dans un nouvel hôtel, après une nuit de campement, place du capitole.
- En Avril 2007, Abdelkader fête ses 18 ans : étant arrivé en France avant l’âge de 13 ans, il dépose une demande de titre de séjour, et reçoit un récépissé de 3 mois.
- Le 20 juin 2007, Madame ZAILEL reçoit une deuxième assignation à Quitter le Territoire Français pour laquelle son avocate dépose un recours au T.A.
- Quelques jours plus tard, Abdelkader reçoit une convocation de la Préfecture pour retirer une carte de séjour de 10 ans. Après une attente de 3 heures dans les locaux, il reçoit, à la place de cette carte . une Obligation à Quitter le Territoire Français. De nouveau, un recours en son nom est déposé au T.A.
- Mi Juillet 2007, toute la famille se retrouve de nouveau sans logement et doit être hébergée et cachée par des soutiens pendant toute la période estivale.
Malgré toutes ces épreuves, les 4 enfants poursuivent leur scolarité avec assiduité et avec des résultats très honorables. Madame ZAILEL reste digne et combative, persuadée que l’avenir de ses enfants est en France et non en Algérie où sa condition de femme isolée ne leur laisse aucune possibilité d’insertion.
Pour que cette famille vive ENFIN dans la dignité et dans la sérénité au pays des Droits de l’Homme !
Pour que Kader, Hakim, Abdeljalid et Karim continuent à utiliser leur chaise à l’école !
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