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Manifestation du Rassemblement des sans-papiers

Article proposé le jeudi 12 décembre 2002, par Jean-Louis


NOUS SOMMES DES OUVRIERS : NOTRE REGULARISATION, CE DOIT ETRE L’AFFAIRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ;

LA SITUATION DE L’OUVRIER SANS-PAPIER NE DOIT PLUS DEPENDRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA POLICE !

MANIFESTATION SAMEDI 14 DECEMBRE à 15h00
PLACE DU CAPITOLE

Nous sommes des ouvriers. Vous nous voyez : nous sommes de ceux qui construisent les routes et les immeubles, qui font les travaux agricoles, qui cuisinent, servent, nettoient, vendent sur les marchés, etc… Notre travail se voit.

Mais nous ne dépendons pas du Ministère du Travail, nous dépendons du Ministère de l’Intérieur : Sur notre lieu de travail, au chantier, au marché, au restaurant…, en y allant, nous pouvons être arrêtés, menottés, emprisonnés, jugés, expulsés.

Quand c’est la police qui règle la vie de l’ouvrier, le travail est gommé, l’ouvrier est gommé.
Il ne fait plus partie de la société, il est à part, considéré dangereux : il devient un ennemi du pays.
Quand c’est la police qui règle la vie de l’ouvrier, il n’y a plus de droit du travail, l’ouvrier n’est plus protégé : horaires, salaires, conditions de travail, il n’y a plus de norme.
Quand c’est la police qui règle la vie de l’ouvrier, les patrons ne sont pas autorisés à embaucher les ouvriers dont ils ont besoin, ou ils doivent se mettre hors-la loi, et dans certains secteurs, ça devient banal de faire travailler les ouvriers sans leur donner leurs droits.

Aujourd’hui, en France, seuls les ouvriers sans-papiers sont traités comme ça directement par la police, mais ne vous y trompez pas, c’est tous ceux qui travaillent qui sont méprisés, et leur travail ignoré.

LE TRAVAIL N’EST PAS UN CRIME. L’OUVRIER N’EST PAS UN CRIMINEL.

L’ouvrier ne doit pas dépendre de la police ; la police a normalement en charge la tranquillité publique, elle n’a pas à nous persécuter.

Nous voulons les droits de notre travail. Nous ne travaillons pas au noir, nous travaillons sans droit.

Nous n’avons pas choisi de ne pas cotiser, c’est le gouvernement qui nous refuse les droits liés à notre travail. C’est pourquoi aussi nous disons que nous devons dépendre du Ministère du Travail, et que celui-ci doit régulariser notre situation.

Nous travaillons, il faut reconnaître cela en nous régularisant.

· Le travail ça compte. Ouvrier, ça compte.
· Régularisation générale et sans condition de tous les sans-papiers !
· Nous lançons une grande campagne pour que la situation des ouvriers soit régularisée par le Ministère du Travail. Venez y participer.

Le Rassemblement des Sans-papiers, ouvriers, gens d’ici, et leurs amis

Tél. : 06-13-06-94-62 Toulouse, le 20/10/2002

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