En réponse à :
Nous vivons le temps des grilles. Grilles horaires d’un côté, grilles de salaires de l’autre, grilles surtout qui découpent nos villes et nos vies.
A Toulouse, les résidences, les jardins, les cités, les ensembles s’équipent de fermetures, de barrières, ou de portails plus ou moins automatiques. L’espace s’émiette. Les portes se dressent. Les séparations se multiplient.
On veut la sécurité.
« Pensez aux enfants » m’a dit un homme de mon immeuble quand je tentais de discuter l’édification d’un portail (...)