A l’école les filles sont en général plus brillantes que les garçons. En 2005 le rectorat a constaté que le taux de réussite au bac des filles était de 9% supérieur à celui des garçons. Cet écart passe à 16 points en faveur des filles venant des collèges du Grand Mirail.
« Malheureusement nous avons constaté que la meilleure réussite des filles venant des ZEP ne se traduisait pas par un accès plus aisé aux filières d’excellence des grandes écoles et aux filières scientifiques fondamentales de l’université, explique Virginie Houadec, chargée de mission égalité filles/garçons au rectorat. Tout simplement parce que les filles s’interdisent ces filières « qui ne sont pas pour elles ». »
« Il y a d’abord la pression familiale mais qui est la même au Mirail que dans les familles gersoises. Il y a aussi l’absence de modèle qui les empêche de se projeter dans ce type de métier. L’an dernier nous avons emmené des filles du Mirail sur les chaînes d’assemblage de l’A 380 et l’entreprise avait joué le jeu en ne plaçant ce jour là que du personnel féminin sur la chaîne. »
« Nous emmenons également des élèves de 3ème filles et garçons suivre des TP à l’IUT Paul Sabatier, TP de math et de physique réalisés par des professeures femmes. Nous sensibilisons aussi les enseignants afin qu’ils puissent aider leurs élèves à casser ces représentations sexuées des métiers. »
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