T-O-Mirail Reynerie Bellefontaine Bagatelle Pradettes Faourette Lafourguette Mirail-Universite Basso-Cambo tous les quartiers
Accueil > Les Associations > Les associations du quartier > TO7 > Les articles du Sept > Le Sept numéro 125 - octobre 2008 > Les assos et la démocratie participative

Les assos et la démocratie participative

Article proposé le vendredi 7 novembre 2008, par Cathy Kondé, Marie-Laure


Les responsables des maisons de chômeurs Avenir et Partage Faourette ont accepté de répondre à la question : c’est quoi la démocratie participative ?

« La démocratie implique un travail de réflexion collective et aussi un fonctionnement financier basé sur la transparence. Partager les difficultés financières, expliquer le pourquoi des subventions. Le public reçu à Avenir est composé essentiellement de chômeurs et de plus en plus de travailleurs précaires. Tous sont des citoyens à part entière, mais il semblerait que leurs droits civiques sont progressivement bafoués. Pour exemple, les personnes qui n’ont pas d’adresse postale fixe n’ont plus de carte électorale, donc plus de moyens de s’exprimer. Face à ces nouvelles formes d’exclusion, nous espérons que les Assises de la démocratie locale présenteront des projets concrets. »
Yvette de l’association Avenir.

« La démocratie représentative et la démocratie participative sont complémentaires au sein de notre association. La démocratie participative permet de gérer la vie citoyenne, le vivre ensemble. Elle s’exerce à un niveau micro-social mais possède un réel pouvoir.
Quand on s’inscrit dans cette démarche collective, c’est que l’on n’a pas tout pouvoir sur l’autre mais que l’on accepte d’aller vers l’autre, de se confronter à l’autre, ce qui permet de s’enrichir mutuellement. L’enjeu d’une démarche participative est de faire en sorte que chacun trouve sa place. Les Assises de la démocratie locale sont une grande première, elles montrent un engagement de la part de la mairie, une volonté de démarrer un processus pour que les toulousains puissent à nouveau s’exprimer. »
Bernard de Partage Faourette.

De plus en plus d’associatifs déplorent la faible mobilisation collective qui semble marquer notre époque. Nous assistons à un désengagement du « sujet collectif » et à la montée de l’individualisme. Les personnes s’engagent souvent dans une action collective lorsqu’elles sont directement concernées puis « laissent tomber » lorsque leurs problèmes personnels sont réglés. C’est le collectif opportuniste !

Et si l’expression « démocratie participative » n’était en définitive qu’une incantation en ces temps de déliaison.

Répondre à cet article

Contact | SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0 | Florence Corpet, webmaster