Le Mirail est un quartier où règne la diversité tant culturelle que générationnelle. Entraide,
partage et échange sont des valeurs qui circulent dans ce quartier.
Longtemps territoire de transition entre ville et campagne, les banlieues représentent
aujourd’hui un espace de diversifié, souvent mal connu.
Certains préjugés négatifs laissent prétendre que les jeunes issus de ce milieu ne
veulent pas s’intégrer dans la société. Ainsi, il est très difficile pour eux de s’insérer
professionnellement car victime de discriminations liées à son origine géographique ou
ethnique
Un jeune issu de ZUS peut être confrontés à trois difficultés lors de son insertion
professionnelle : la représentation négative de son jeune âge, son origine ethnique et son
origine géographique.
Le taux de chômage des 12-25 ans au sein du quartier du Mirail, dépassent les 40%. ¼ de ces
jeunes ont fait des études supérieures et pourtant, ils ne parviennent pas à accéder à l’emploi
et/ou à sortir des contrats précaires.
Afin de faire face aux inégalités de traitement fondées sur un critère prohibé par la loi comme
l’origine d’un individu, au niveau des recrutements, différentes méthodes sont mises en place
comme le CV anonyme, afin que l’employeur n’ait aucun préjugé.
Aussi différentes structures se sont installées dans le Mirail afin de venir en aide aux jeunes
comme la MCEF, l’Ecole de la Deuxième Chance et différentes associations.
Jeune étudiante en licence intervention sociale et insertion professionnelle à Agen, mon stage
de six semaines au sein de l’association TO7 m’a permis de participer à la vie de quartier et
d’écrire mon mémoire sur la construction identitaire et l’insertion professionnelle des jeunes
de quartier.
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