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Parole d’un fondateur

Article proposé le mercredi 26 mars 2014


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Ce jour d’assemblée générale, il y avait un parfum particulier : j’allais annoncer l’arrêt de ma participation au CA de TO7. Il n’y avait que les membres du CA qui savaient. Le reste de l’assemblée assistait à une AG normale et traditionnelle. Moi je savais qu’au moment de l’élection des nouveaux membres je ne ferais pas partie de la liste. C’est une décision que j’ai prise il y a plusieurs mois, mais les circonstances ont demandé une prolongation. Nous sommes arrivés au terme.
On se fait souvent prier pour entrer dans un CA. Le quitter est en général une décision qui nous appartient. Pour ma part j’ai décidé de ne pas aller au-delà d’un certain âge, pour ne pas dire un âge certain. Il est important de faire
« place aux jeunes ». Certes ils sont invités à participer, mais tant qu’il y a du monde pour faire tourner la machine, ils restent sur le pas de la porte. A cette AG, nous avons élu des nouveaux membres, preuve qu’il y a du monde pour remplacer.
L’année qui vient va fêter le trentième anniversaire de TO7. Ce rappel a réveillé les souvenirs de l’aventure de la création. Le temps qu’il a fallu pour parvenir à une inauguration et à la reconnaissance pérenne de cette association. C’est un long chemin qui a été parcouru. C’est une belle expérience qui ne doit pas nous fixer dans l’immobilisme mais nous permettre de construire les projets pour les années à venir. Les temps ont changé, notre société a évolué, nous ne pouvons pas nous contenter de reproduire, faire du « couper, coller ». Ce que les prédécesseurs ont réalisé doit rester un enseignement précieux mais nous devons tourner la page pour écrire celle qui concerne les personnes d’aujourd’hui. Savoir d’où l’on vient nous permet de savoir où l’on va.
Dans le temps passé à l’élaboration du projet « Toulouse Ouverture » il y a eu des moments forts. Celui de la rédaction des statuts. Ce texte devait être à la fois la définition du lieu mais aussi une espèce de charte qui rappelle d’où l’on venait et ce que l’on avait à offrir. Ce groupe de femmes et d’hommes de l’ERT avaient le souci d’ouvrir l’Eglise sur un extérieur inconnu, d’aller vers des personnes qui ne passeraient pas les portes d’un édifice religieux. Nous voulions leur offrir un espace d’expression. Qu’elles puisent « dire » et nous serions leur « porte-paroles » au sens premier de ce terme, afin qu’elles soient entendues et reconnues dans leur singularité.
Après toutes ces années, je peux affirmer que la tâche n’est pas terminée, le chapitre n’est pas clos. Je tire la porte qui reste entr’ouverte. Ne nous a-t-on pas fait membres d’honneur, Jacqueline et moi ?

André Lescombe
Un grand merci à Jacqueline, mon épouse, pour son aide dans l’écriture de cet article.

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