Article proposé le vendredi 18 mars 2005, par Florence
« Café Citoyen » organisé par l’IFRASS, le mercredi 13 Avril 2005 de 17h30 à 20h, à la cafétéria de l’établissement, autour du thème :
Voir aussi le programme complet du Café Citoyen
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22 personnes ont participé au dernier café citoyen sur « les réseaux d’échanges de savoirs, une forme du vivre ensemble dans nos quartiers », dont la plupart sont membres d’associations ou services engagés sur ce terrain du partage de savoirs.
Le propos du jour initié par Bernadette de l’Arc-en-Ciel des Savoirs de Bagatelle, est repris par des membres d’autres réseaux ou des tiers participants, pour mieux l’interroger ou le compléter selon leur expérience. Cela a permis, surtout aux non-initiés, de voir qu’au principe de l’échange de savoirs, est associé dans chaque réseau, l’impératif de la réciprocité. A partir du moment où je suis demandeur d’un savoir, je me tiens aussi en position d’en offrir : « tout demandeur est un offreur ». Et les animateurs du réseau sont là pour permettre à ce dernier de se découvrir comme tel.
Ces animateurs écoutent, encouragent, mettent en confiance, en rapport et deviennent des « faiseurs de lien ». Voilà une autre dimension de l’échange de savoirs, sociale celle-là. Elle est au cœur de toute l’action des réseaux. Dans certains d’entre ces derniers, elle est marquée, presque célébrée (à bien écouter ce qui se dit), par des temps de convivialité ou autres moments collectifs comme des sorties ou la découverte des cultures différentes.
Ainsi les liens établis par le partage de savoirs peuvent se prolonger ; différemment cependant, selon les quartiers et les populations qui y habitent, mais aussi les conditions et les ressources dont dispose l’association ou la structure. Comme il est ressorti dans les échanges, ce sont ici des aspects pouvant peser sur l’organisation et le fonctionnement d’un réseau, tout comme sur les adhésions. Ainsi, par exemple, pour des raisons de sécurité, l’ouverture de certains réseaux ne peut être assurée le soir, un moment pourtant propice à la mixité sociale. Assurément donc, l’échange des savoirs, étant donné sa portée collective, pourrait davantage mobiliser les différents acteurs d’un territoire.
Les réseaux de savoirs partagés, tout en partant des mêmes principes, peuvent avoir des fonctionnements différents. Ils répondent aujourd’hui à de réels besoins en matière de culture et de sociabilité désintéressée, comme en témoigne leur succès dans notre monde postmoderne. Ce mouvement planétaire s’accompagne des mises en place de formations et diplômes de niveau supérieur, souligne Nassera du Moulin des Savoirs de Colomiers.
Les réseaux d’échanges réciproques des savoirs ayant été représentés à ce café citoyen :
ARC-EN-CIEL DES SAVOIRS de Bagatelle, Le MOULIN DES SAVOIRS de Colomiers, La COUPE D’OR de Cugnaux, La MAISON DES SAVOIRS PARTAGES de Plaisance du Touch et RERS de Rangueil.
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