Le Sept : Quelles relations entretenez-vous avec les maisons de chômeurs ?
G.C. : Ce sont des partenaires incontournables. Nous ne sommes pas d’accord sur tout : ils portent des revendications des demandeurs d’emploi qui sont parfois très critiques sur notre fonctionnement. On connaît leur discours, ils connaissent aussi le nôtre. Mais leur regard nous apporte. Nous avons besoin de discuter et d’échanger avec des représentants des utilisateurs de nos services. Nous avons quand même un objectif commun : l’insertion.
Le sept : En dehors du débat d’idées vous entretenez des partenariats de travail avec les maisons de chômeurs. De quoi s’agit-il ?
G.C. : L’association Partage-Faourette propose des accompagnements dans le cadre de l’appui social individualisé (Asi). Ce type d’accompagnement est réservé aux chômeurs très éloignés de l’emploi. Nous prescrivons régulièrement ce type d’accompagnement. Partage-Faourette prend le relais de l’Anpe pour le suivi individualisé le temps de l’Asi, soit 6 mois renouvelables. A To7, depuis la fin de l’année 2005, nous expérimentons un travail qui nous semble extrêmement positif. Nos agents assurent des permanences dans les locaux de l’association pour aller à la rencontre de publics qui ne sont repérés ni par nous, ni par les missions locales. Cela nous a permis de raccrocher des gens aux dispositifs de droit commun. Nous avons même réussi à décrocher un CDI à une personne qui n’était plus inscrite comme demandeur d’emploi depuis des années.