« Il y a 5 ans encore on arrivait à reloger des familles dans des locations privées, aujourd’hui c’est impossible », explique Claire Alousque, du Foyer du May, un centre d’hébergement et de réinsertion sociale toulousain.
« Des solutions on en trouve encore pour les personnes isolées » explique Christine Rochais de l’association Apart (association pour l’aide à la recherche d’un toit), mais c’est de plus en plus difficile. Cette association est mandatée par le Conseil général pour aider des rmistes à trouver un logement dans le secteur privé. Trouver un appartement à moins de 350 € (l’allocation logement FSL est de 248,66 €) devient de plus en plus une gageure. Et dans les constructions neuves, ce n’est même pas la peine d’y penser.
Restent ces 22 000 logements vides à Toulouse recensés par la préfecture. La mairie ne semble pas penser qu’ils puissent constituer un gisement potentiel. « On a vu que les choses n’étaient pas si simples quand on a voulu procéder à des réquisitions au moment d’AZF », commente Françoise de Veyrinas.
Mais le Conseil général vient de lancer une étude de faisabilité de mobilisation du parc privé vacant. « On veut essayer de mieux savoir où sont ces logements vacants et quels sont les freins à la location. Nous espérons avoir une lisibilité à l’été et pouvoir faire des propositions du type agence immobilière sociale » explique Claude Touchefeu.