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Une enseignante de l’autre côté du mur

Article proposé le mercredi 5 mars 2008, par Dominique Dath


L’an dernier, toute une école s’est mobilisée pour protéger une famille de roms du Kosovo menacée d’expulsion. L’histoire de cette famille de sept personnes dont cinq enfants est semée d’embûches.
Pour Véronique, enseignante et habitante du Mirail, « l’école permet à des gens en situation précaire de garder une existence sociale. On n’en avait pas vraiment conscience, mais comme les enfants sont inscrits à l’école, ils font le lien avec les familles.

Quand les recours ont été épuisés, l’école reste le dernier rempart. L’an dernier, alors que la panique s’était emparée de plusieurs familles face aux risques encourus, les enfants ne venaient plus à l’école. Les enseignants ont alors contacté les parents pour les rassurer. Envers et contre tout, les enfants devaient continuer à aller à l’école. »

Un travail s’est effectué aussi auprès des parents d’élèves sur l’idée que les enfants de ces familles ont droit à l’éducation. A chaque fois que l’information a été diffusée, les parents ont été touchés en tant que parents. Le débat ne portait pas sur l’immigration mais sur les droits des enfants.

Quand la famille a été internée au centre de rétention de Cornebarrieu, Véronique et sa collègue ont insisté pour poursuivre leur travail d’enseignantes auprès des enfants en se rendant régulièrement au centre. A l’heure actuelle, elles suivent la famille dans sa vie quotidienne en tentant aussi de la rendre autonome par rapport aux structures diverses de soutien (aides alimentaires,…) et de les aider à tisser des liens sociaux.

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