MON PARCOURS PICTURAL
Avant de retracer mon parcours pictural, je tiens à remercier « TOMIRAIL » de mettre à ma disposition un espace de son site WEB, ainsi que TO7, d’exposer , dans ses locaux, une partie de mon travail.
Il y a plus d’une quarantaine d’années, je suis entré dans un atelier de peinture à Tunis, dirigé par une peintre russe , Natacha Markoff, issue de l’émigration de 1920. Je l’ai fréquenté pendant trois ans : ces années comptent parmi les plus belles de ma vie. Cette peintre m’a « portraituré » pendant que je travaillais.
- Mon portrait
Mon professeur m’a fait comprendre le rôle important du dessin dans la peinture et m’a donné de solides bases dans ce domaine : mes premiers modèles furent des poteries tunisiennes. C’est, certainement, à ce moment que j’ai pris goût à la nature morte. Durant la belle saison, l’atelier se transportait dans les rues de la médina ou dans les magnifiques environs de la capitale tunisienne. Le contact, parfois perturbant, des passants fut bénéfique car j’ai appris à ignorer les réflexions et à me concentrer sur mon travail.
Parmi les tableaux de cette époque, j’ai conservé celui-ci :
- Sidi Bou Saïd
Je ne sais pas si j’ai réalisé un dessin au préalable : je pense que non. Ce tableau représente un pittoresque « village », qui se trouve prés de Tunis.
Lors d’une excursion dans le Cap Bon, j’ai dessiné un paysage et de ce dessin est « sorti » une peinture. Les couleurs ont été posées de mémoire, car je ne possédais pas d’appareil photographique.
Dessin qui a servi à réaliser Vue de Kélibia le tableau de droite.
- Cap Bon
- Kélibia
En ce que concerne le tableau ci-dessous, j’ai réalisé un dessin, que j’ai, malheureusement, perdu :
- Nature morte à la pastèque
A Bizerte, j’ai représenté « La Grande Mosquée » à un moment de faible affluence. Je compte en tirer une peinture, d’autant que je l’ai photographiée au « Numérique ».
- Grande mosquée de Bizerte
J’ai eu l’occasion de suivre un stage de peinture à Nice : j’en ai profité pour planter mon chevalet devant la Cathédrale orthodoxe russe.
- Cathédrale russe de Nice
Malheureusement, un certain nombre de dessins se perdirent au cours de mes déménagements. Cependant presque toutes mes peintures ont été conservées par ma famille et j’en ai récupéré quelques unes : elles me sont très précieuses, car elles sont les témoins d’un moment de ma vie particulièrement heureux.
Puis, coupé du milieu artistique, j’ai connu une très longue époque improductive.
Des années 80, il me reste deux tableaux que j’ai réalisé sans dessins préalables.
- Fleurs
- Sous-bois
Par contre, l’année 1990 fut très féconde : j’ai suivi un cours de dessin dans un atelier à Toulouse ; là, nous étions dirigés par un très bon professeur, qui nous stimulait beaucoup et nous faisait travailler intensément à partir de bustes et de bas-reliefs antiques. De plus, c’est lui qui m’a initié au pastel.
- Buste
- Nature morte au chaudron
Depuis 2002, je fréquente l’atelier d’Art Plastique du club des Retraités de la MGEN : là, je retrouve les mêmes sensations de liberté et d’amitié qu’autrefois à Tunis. Nous travaillons sous la direction d’une ancienne professeur de dessin-peinture : elle a le souci, non seulement de nous transmettre son savoir et son expérience, mais également celui de nous voir progresser. Mes collègues m’apportent beaucoup, tant sur le plan artistique (nous avons des échanges très fructueux dans ce domaine), que sur le plan humain (sans eux, isolé, je me serai découragé très vite et j’aurais certainement abonné la peinture.)
- Petit-déjeuner
Au bout d’un certain temps, je sentis que je progressais et je me mis à fréquenter le musée Saint Raymond, qui renferme une superbe collection de statues romaines.
- Bas-relief
- Esculape
- Vieillard barbu
Souvent, je me rends à la Médiathèque et la Bibliothèque du Patrimoine, qui renferment des ouvrages d’art remarquables, dont j’essaie de tirer le plus grand profit.
Je pris conscience d’une grande lacune : je ne domine pas la représentation du corps humain. Aussi, pour la combler, je me rends dans un atelier où on a la possibilité de dessiner à partir de modèles vivants.
Egalement, je suis assidu à un cours d’Art Plastique, portant sur la lecture de l’image, ce qui me permet une approche de l’Art abstrait et de me familiariser avec de nouvelles techniques, parmi lesquelles le collage.
Plus à l’aise en dessin, il m’arrive parfois, de m’essayer aux croquis de personnages dans les lieux publics. Cependant, le « Numérique » est d’un grand secours, car il permet de saisir des moments privilégiés de la vie des gens.
Depuis un certain temps je me rends régulièrement en Tunisie, où j’y trouve de nouvelles sources d’inspiration : bien sûr les paysages sont pittoresques, ainsi que l’architecture des monuments, mais les scènes qui se déroulent dans la rue, les marchés, les cafés, les hammams … sont autant de nouvelles voies à explorer.
- Qsiba
Quelle direction vont prendre mes travaux et mes réflexions : je ne le sais pas. Bien sûr je vais m’initier à de nouvelles techniques, telles que l’aquarelle, explorer les possibilités qu’offre le collage … . Quoiqu’il en soit, je suis persuadé comme me l’a inculqué mon premier professeur, le dessin est la base de tout.
Qu’est ce que je trouve dans l’Art Plastique ? Un immense bonheur, surtout lorsque j’arrive à réaliser un bon dessin ou lorsque je réussis une peinture : je me sens, alors, libéré et léger, et ce malgré l’inquiétude qui ne manque pas de me saisir, car je me dis, alors, qu’il faudra encore mieux faire la prochaine fois.
Quoiqu’il en soit j’ai la certitude de vivre une extraordinaire aventure.
Galerie
Mes tableaux sont exposés à TO7 en octobre 2006
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